Premières lignes du récit d'une (chouette!) aventure entre la France et Gotland, île suédoise au coeur de la Baltique...

Fiche d'identification des espèces :

- Alex (Alexandrinus narvaloe) : Mammifère omnivore cyclopède capable d'aller et revenir de Roumanie à vélo en suivant une simple boussole (parce que c'est plus rigolo!). Cuistot à l'imaginaire débordant, il sait faire frémir les papilles de ses plats au miel et thym provençal.

- Flo (Florianoeps papouforma) : Mammifère cyclopède également, ayant une tendance à récupérer et à ( essayer de ) réparer tout ce qu'il trouve et même sans outils (on sait jamais ça peut servir!).Trapu et robuste, cet animal est adapté aux efforts de longue durée en terrain gotlandais.

Au départ, La Jonchère St Maurice, fier et irreductible village du Limousin ; A l'arrivée, Burgsvik, joli petit bourg du sud de l'île de Gotland. Entre les deux, 2000 kilomètres à l'aller, 3000 au retour (tant qu'à faire de la route...). Le moyen de transport, le vélo évidemment!

Ce voyage n'est pas une simple promenade, biologistes de formation, il nous servira à rallier le lieu d'une mission d'assistants de terrain volontaires pour un programme de recherche sur le comportement et la reproduction de la Mésange charbonnière (Parus major) et le Gobemouche à collier (Ficedulla albicollis) avec notamment le CNRS de Lyon et l'Université de Montréal.

Il se trouve que nous sommes tous deux dans une période propice à ce genre de défis, pas d'attaches particulières, pas d'impératifs temporels ou spaciaux, libres de rouler notre bosse tranquillement à notre rythme pour aller faire ce qui nous passionne : s'occuper des oiseaux, les pieds dans l'herbe, la tête dans les feuillages, huit heures par jour dans les bois Gotlandais!

Alors en ces temps de stress général, de crise globale et de course à l'échalote de qui-sera-le-plus-déprimé, nous partons prendre l'air et faisons le choix de partir à bicyclette, pour le défi physique d'abord, parcequ'on apprécie plus facilement la distance réalisée lors d'un voyage en la parcourant par soi-même plutôt que par avion ; et pour le côté rencontre ensuite, avec le vélo comme vecteur de communication...quoi de mieux pour s'imprégner d'une culture que d'aller au devant des gens qui la vivent au quotidien?!

Départ prévu début mars si tout se passe comme prévu...le retour on verra plus tard! Affaire à suivre!

A bicyclette...

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